1. |
Ton p'tit salon
02:01
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Ton p’tit salon au deuxième étage
Moé, c’est ma piste d’atterrissage
La T.V. roule, mes yeux s’écroulent
Tite nuit frisquet’ en d’sous d’la couette
Ton p’tit salon au deuxième étage
Moé, c’est ma piste d’atterrissage
Par la fenêtre, j’écoute les poules
pis les tourterelles qui roucoulent
Le temps s’arrête
Je vide ma tête
Ton p’tit salon au deuxième étage
Moé, c’est ma piste d’atterrissage
Au bout d’la route, chu loin de tout’
Babye la boule, j’éteins l’ampoule
Le temps s’arrête
Je vide ma tête
Ton p’tit salon au deuxième étage
Ton p’tit salon au deuxième étage
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2. |
Dans les stratus
02:18
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Tu sens sa main dans la tienne
même si son gouvernail
l’amène vers le large
Tu t’forces à faire le ménage
mais t’as peur de chaque page
où tu verrais son nom
Comme le monde au terminus,
t’as la tête dans les stratus
Dans les nuages qui défilent
au-dessus de ta tête,
t’entrevois son visage
Mais le vent vient tout gâcher,
tu n’vois même pus son profil
disparu dans les nuages
Comme le monde au terminus,
t’as la tête dans les stratus
D’ins métros, d’ins autobus,
tout l’monde s’accrochent aux stratus
Faudra réapprendre à vivre seul
Un jour, se recolleront les nuages
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3. |
Rivière-du-Loup
02:06
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Stationné devant chez-toi,
je te vois par la fenêtre,
j’entends l’écho de ta voix
Partez pas, c’est la tempête.
Bien trop jeunes et innocents,
tête première, on a plongé
Dans la poudrerie et le vent,
ton visage s’est effacé
Rivière-du-Loup,
me voilà
Rien n’a changé, c’est pareil
Tout est calme aux alentours
J’t’ai vu passé d’vant l’soleil
pendant qui s’couchait dans ta cour
Rivière-du-Loup, encore moi
Le St-Laurent juste en bas
Je n’peux pas passer tout droit
J’ai besoin que tu m’tendes tes bras
Toute ma vie peut s’écouler
Jamais, j’pourrai oublier
ton salut du bout des doigts,
dernier babye à tes p’tits gars
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4. |
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Vite! y faut qu’j’finisse mes bagages,
j’mets l’cap vers chez toi
Oui! pour toi, j’ai l’coeur à l’ouvrage
J’amène mes dix doigts
La peinture craque, t’as pus vraiment le choix
Les f’nêtres du deuxième laissent passer le froid
Les moustiquaires ont trop manqué d’amour
Je m’en occupe, y’a d’la d’job pour queq’ jours
Vite! y faut qu’j’finisse mes bagages,
j’mets l’cap vers chez toi
Oui! pour toi, j’ai l’coeur à l’ouvrage
J’amène mes dix doigts
Ton jardin s’meurt, on va jouer aux pompiers,
enlever d’la roche, mon dos va y passer,
suer à grosses gouttes, chapeaux d’paille ben calés,
pis à cinq heures, les moustiques vont nous manger
Vite! y faut qu’j’finisse mes bagages,
j’mets l’cap vers chez toi
Oui! pour toi, j’ai l’coeur à l’ouvrage
J’amène mes dix doigts
Durant tout c’temps-là,
on refait l’monde, jusse toi et moi
J’un p’tit coffre au trésor
au fond d’moi
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5. |
Faire sa valise
01:57
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Y faut ben un jour, crever l’abcès
Les bobos, vaut mieux qu’ça cicatrisent
Allez up ! un bon p’tit coup d’balai
Faut savoir faire sa valise
Ton miroir te renvoie qui tu es
Tu t’aimes pus dans ta drôle de chemise
Quand on veut s’envoyer un bouquet,
c’est le temps d’faire sa valise
Ton texto vient d’aboutir
Dans tes mots, j’vois ton sourire,
du temps, de l’eau, de l’air
Tes balades dans l’bois avec ton chien,
tes patins qui courtisent la banquise
Au Y, ça l’dit, y’a deux chemins
Faut savoir faire sa valise
Tu r’commences à respirer
La terre te chatouille sous les pieds
Du temps, de l’eau, de l’air
Faudrait ben que tu me donnes des cours
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6. |
Petit Éli
02:33
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Petit Éli vient de naître
Déjà sa tuque sur la tête
En un éclair, plus rien n’est pareil
Un grand déluge d’amour pour l’éternité
Le monde a changé
dès qu’y’ont vu l’bout d’ton nez
T’as semé l’émoi
Tout comme le soleil,
vous étendrez vos bras
si l’un de vous a froid
Bien d’autres Éli sont à naître
Tous leurs parents f’ront la fête
La joie, les pleurs, les sourires, les peines
trouv’ront repos au pied de grands arbres en fleurs
Le monde a changé
dès qu’y’ont vu l’bout d’ton nez
T’as semé l’émoi
F’rez comme le soleil,
vous étendrez vos bras
La chaleur vainc le froid
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7. |
C'est l'automne
02:06
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Tu vois l’bout de l’aventure
La vie t’amène ailleurs
Y’a un âge où tout va trop vite,
c’est l’automne
Au milieu de la nature,
t’as sculpté ton bonheur
Un paradis pour les rêveurs
C’est l’automne
C’est l’automne
C’est l’automne
Sous tes pins, tes épinettes,
les feuillus en couleurs
T’en oubliais le jour et l’heure
C’est l’automne
Un rayon de soleil
juste avant la noirceur
Garde-le auprès de ton coeur
C’est l’automne
C’est l’automne
C’est l’automne
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8. |
Dans mes écouteurs
02:06
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Ç’a r’garde pas personne si à ma porte, tu sonnes
pis qu’j’en pleure dans mes écouteurs
J’sors mon dictaphone, j’me colle au microphone
Aucune peur, chu l’seul auditeur
J’vois souvent ton élégance franchir mon cadre de porte
Encore un autre mirage en plein désert
À mesure qu’j’avance, je perds prise sur ta silhouette
Tu t’évapores comme un nuage, de ma tête
Ç’a r’garde pas personne si à ma porte, tu sonnes
pis qu’j’en pleure dans mes écouteurs
J’sors mon dictaphone, j’me colle au microphone
Aucune peur, chu l’seul auditeur
Tu t’évapores comme un nuage, de ma tête
Ç’a r’garde pas personne si à ma porte, tu sonnes
pis qu’j’en pleure dans mes écouteurs
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9. |
Les yeux fermés
01:50
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Fred Maher Montreal, Québec
Un piano, une guitare, des shows au Café étudiant, un band, des concours, des musiques de théâtre, des collaborations, des cours de musique, de l'eau qui coule sous les ponts, et l'aventure qui se poursuit.
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